Infrastructures sanitaires, Bénin – Lancé le 4 novembre 2021 dans la commune d’Abomey-Calavi, les travaux de construction du Laboratoire National de Référence de Contrôle de Qualité des Produits de Santé et de l’Eau avaient initialement un délai de réalisation de 12 mois. Pourtant, à la fin de 2024, ils ne sont toujours pas achevés. Dans une volonté de redynamiser ce chantier stratégique, le gouvernement béninois, selon nos informations, a récemment autorisé le déblocage des fonds restants pour sa finalisation.
Une autorisation de décaissement de 1,5 milliard FCFA
Des informations recueillies auprès de notre source bien informée, deux nouveaux décaissements ont été approuvés par le gouvernement béninois pour accélérer les travaux. Le premier, d’un montant de 1 451 552 497 FCFA, est destiné à l’achèvement des travaux de construction du laboratoire. Le second, s’élevant à 72 404 237 FCFA, est alloué à la surveillance et au contrôle de la qualité des travaux restants.
Avec ces deux décaissements, l’exécutif fixe un nouveau délai de six mois pour livrer cette infrastructure. À en croire notre source, l’on tient cette fois-ci au respect de ce nouveau délai afin de doter enfin le pays d’un outil essentiel pour garantir à la population l’accès à une eau de qualité et à des produits de santé conformes aux normes internationales, contribuant ainsi à la protection de la santé publique.
Une infrastructure stratégique pour la santé publique
Le Laboratoire National de Référence, qui s’inscrit dans les ambitions du Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2021-2026), est conçu pour répondre aux enjeux sanitaires nationaux. Sa construction, estimée à 5 milliards FCFA dans le document des projets du PAG, s’étend sur une superficie de 8230 m² avec une structure en panneaux sandwich.
L’infrastructure comprendra à terme un bloc administratif et trois laboratoires intégrés à savoir un laboratoire de physico-chimie, un de microbiologie incluant une salle dédiée au contrôle de qualité des vaccins et un laboratoire pour les dispositifs médicaux.
Ces installations modernes, une fois achevées, permettront non seulement de renforcer le système de contrôle de la qualité des produits de santé et de l’eau, mais aussi de positionner le Bénin comme un modèle en matière de sécurité sanitaire dans la sous-région.