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Environnement au Bénin : 720 hectares de forêts classées en voie de reboisement

Environnement, La Marina BJ Selon nos informations, l’unité de gestion du Programme Environnement, Forêt et Climat du ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable met en place un plan ambitieux de reboisement de 720 hectares répartis dans plusieurs forêts classées. L’intention est de restaurer les écosystèmes dégradés, créer de nouvelles plantations et impliquer les communautés riveraines dans la protection des ressources naturelles.

Les forêts classées de Mékrou-Kouandé, Alibori supérieur, Trois Rivières, Sota-Goungoun et Tchourou-Toui-Kilibo, ainsi que le domaine de l’État à Djidjozoun (Bopa), figurent parmi les zones ciblées. Ce programme combine restauration de parcs à karité, plantations forestières et valorisation des terres publiques, pour répondre à la double urgence environnementale et socio-économique.

Restaurer les parcs à karité dégradés

La première phase prévoit la restauration de 100 hectares de parcs à karité dans les forêts classées de Mékrou, Kouandé et Alibori supérieur. Plus qu’un projet écologique, cette opération, selon les informations recueillies auprès de notre source bien informée, est conçue comme une opportunité économique où les populations locales sont mobilisées pour la plantation, l’entretien et la surveillance des zones reboisées.

Avec un budget prévisionnel de 127,11 millions de francs CFA, l’initiative entend assurer un reboisement inclusif et durable, en protégeant un arbre vital pour l’économie rurale et les savoir-faire traditionnels liés à la transformation du karité.

Réaliser de nouvelles plantations forestières

La seconde phase s’attaque à un périmètre plus large avec la réalisation de 300 hectares dans les forêts classées des Trois Rivières et de Sota-Goungoun, auxquels s’ajoutent 320 hectares de plantations forestières, dont 100 hectares sur le domaine de l’État à Djidjozoun et 220 hectares dans la forêt de Tchourou-Toui-Kilibo.

D’un coût global de 846,9 millions de francs CFA pour cette seconde phase, ces interventions visent à préserver la biodiversité, renforcer la résilience climatique et freiner l’érosion des sols. Elles s’accompagnent de la création d’emplois verts et de programmes de formation, confirmant le rôle du reboisement comme levier économique et social.

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