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Six mois pour établir une nouvelle base de données foncière du domaine maritime

Protection Côtière, La Marina BJCela s’apparente à l’une des dernières missions majeures que le ministère du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement durable, entend engager pour le compte de l’année. Selon nos informations, l’Autorité ministérielle a instruit ses services de recourir à une firme spécialisée afin de conduire une vaste opération de sécurisation du domaine public maritime, dans le cadre du projet de valorisation du domaine public maritime.

Dotée d’une enveloppe prévisionnelle de 338,98 millions de FCFA et pilotée par le Programme Infrastructures et Transports, l’opération vise à produire une connaissance fine et actualisée de l’emprise réelle du domaine maritime. Au cœur du dispositif : un ensemble de relevés topographiques couvrant l’intégralité de la bande littorale ciblée, ainsi que la délimitation rigoureuse de la « crête de plage ». Cet élément technique constitue une référence centrale pour fixer les limites réglementaires, notamment les 100 mètres dits « pas du roi », mesurés perpendiculairement vers le continent.

Une cartographie exhaustive des occupations

Le chantier intègre également la modélisation numérique de la crête à travers des environnements spécialisés tels qu’AutoCAD ou ArcGIS. Objectif : générer une translation uniforme sur 100 mètres en vue d’établir une cartographie cohérente et immédiatement exploitable par les services de planification territoriale.

Dans la même dynamique, un répertoire détaillé des occupations sera élaboré. Il recensera les noms des occupants, les éléments relatifs aux titres d’occupation et les superficies effectivement couvertes. Ce travail de terrain, qui implique le relevé individuel de chaque parcelle, permettra de clarifier les emprises actuelles et d’en vérifier la conformité aux normes en vigueur.

Une carte générale du domaine maritime intégrant l’ensemble des occupations identifiées sera également produite, de même qu’un listing technique précis des coordonnées géographiques.

Renforcer la sensibilisation et protéger le littoral

Au-delà des aspects techniques, l’opération comporte un volet social déterminant. Une campagne de sensibilisation sera menée auprès des occupants afin de rappeler le caractère inaliénable du domaine public maritime, les droits et obligations qui encadrent son usage ainsi que les conditions d’occupation fixées par les textes.

Pour garantir la fiabilité des données, le dispositif prévoit l’utilisation d’équipements de mesure de dernière génération, notamment des GPS professionnels, mis à la disposition de l’équipe opérationnelle.

D’après les informations recueillies auprès de notre source bien informée, l’ensemble des travaux devra être mené à bien dans un délai de six mois. Une échéance volontairement resserrée, révélatrice de la détermination des autorités à accélérer la structuration du littoral, à limiter les occupations anarchiques et à mieux anticiper les projets d’aménagement dans une zone particulièrement sensible à l’érosion et aux déséquilibres fonciers.

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