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Bénin/Justice : À l’audience l’ancien chef de la marine béninoise clame son innocence

Le procès de Jean Léon Olatoundji, ancien chef d’état-major de la marine béninoise, accusé de contrebande, a connu un nouveau développement hier devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). M. Olatoundji a fermement plaidé non coupable aux accusations portées contre lui, ce qui a conduit la cour à renvoyer les deux affaires au 18 juillet 2024.

Premier dossier : vol de carburant à la base navale de cotonou

Dans le premier dossier, Jean Léon Olatoundji est accusé, aux côtés de quatorze autres militaires, d’avoir détourné du carburant destiné aux patrouilleurs de la marine béninoise. Les charges retenues contre M. Olatoundji incluent l’abus de fonction, la complicité d’abus de fonction, le recel de vols et le blanchiment de capitaux. Malgré la gravité des accusations, l’ancien chef d’état-major a nié toute implication, incitant la cour à reporter l’audience pour une meilleure préparation des deux parties.

Second dossier : contrebande et malversations financières

Le second dossier, impliquant également un autre officier et un militaire, porte sur des faits similaires de contrebande et de malversations financières. Jean Léon Olatoundji a de nouveau plaidé non coupable, rejetant toutes les accusations. La cour a décidé de renvoyer ce dossier à la même date que le premier, le 18 juillet 2024, afin de permettre un examen approfondi des preuves et des témoignages.

Des accusations graves

Les charges contre Jean Léon Olatoundji sont sérieuses : abus de fonction, complicité d’abus de fonction, recel de vols et blanchiment de capitaux. Si ces accusations sont prouvées, les répercussions pourraient être significatives pour l’ex-chef d’état-major et pour la réputation de la marine béninoise. On parle d’une affaire mettant en lumière les enjeux de gouvernance et de lutte contre la corruption au sein des forces armées du pays.

Le report des audiences au 18 juillet 2024 offre à la défense le temps nécessaire pour préparer ses arguments et à l’accusation pour renforcer son dossier. Les prochains développements seront cruciaux pour déterminer l’issue de cette affaire qui est suivie de près par la population béninoise et la communauté internationale.

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