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Au Cameroun, Paul Biya mise sur Olivier Bordais pour sublimer les fèves rouges.

À moins de cinquante kilomètres de la capitale Yaoundé, un projet ambitieux prend forme pour révolutionner l’industrie du cacao au Cameroun. Avec le soutien ferme du gouvernement, l’entrepreneur français Olivier Bordais s’apprête à établir une unité de transformation qui pourrait bien redéfinir la position du Cameroun sur l’échiquier mondial du chocolat.

Le 31 mai dernier, en présence de personnalités éminentes telles que Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, et Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, la première pierre de l’usine de transformation des fèves de cacao rouge a été posée à Obala. Cet acte marque un tournant significatif pour l’économie locale et souligne l’engagement résolu du gouvernement en faveur d’une transformation profonde du secteur agricole.

Une ambition partagée

Avec un investissement initial de 1,5 million d’euros, Olivier Bordais et ses partenaires entendent révolutionner le secteur. Sous la bannière de Chocolat Rouge, la nouvelle entreprise mettra en valeur les fèves de cacao rouge du Cameroun, réputées pour leurs arômes distincts et leur rareté. La demande croissante de chocolat de couverture haut de gamme à l’international trouve ici une réponse locale, permettant au Cameroun de s’affirmer comme un acteur clé sur le marché mondial du chocolat de qualité.

Impact économique et social

Selon notre source locale l’usine prévoit de débuter ses activités d’ici la fin de 2025, avec une capacité de production initiale d’environ cent tonnes de chocolat par an. Outre son potentiel économique considérable, ce projet est également un moteur d’emplois spécialisés et de développement régional. Il incarne la volonté du gouvernement camerounais de diversifier l’économie nationale et de créer des opportunités durables pour la population locale.

En facilitant l’installation prochaine de cette usine de transformation locale des fèves de cacao, le président Paul Biya et son gouvernement envoient un message clair : celui d’une économie camerounaise résiliente et innovante, capable de valoriser ses ressources naturelles et de s’émanciper des simples exportations de matières premières. Cette collaboration avec Olivier Bordais illustre une vision commune d’un Cameroun qui aspire à jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale, non seulement en tant que producteur, mais aussi en tant que créateur de valeur ajoutée.

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