Emploi, Bénin – Selon nos informations exclusives, le ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi s’apprête à lancer l’évaluation à mi-parcours tant attendue de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) 2020-2025.
D’après le document autorisant la contractualisation, dont nous avons pris connaissance, la rédaction de La Marina BJ est en mesure de confirmer que le cabinet Banquier Sans Frontière Consulting, dirigé par monsieur Bernardin Martial Kponou, a été retenu pour conduire cette évaluation déterminante.
Adoptée en mars 2020, la politique nationale de l’emploi a pour ambition de répondre aux défis pressants du chômage et du sous-emploi au Bénin. Le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, SEM Patrice Talon, s’était engagé à faire en sorte que, d’ici 2025, « la majorité des Béninois en âge de travailler dispose d’un emploi décent, leur permettant de satisfaire leurs besoins vitaux ».
L’importance de l’évaluation à mi-parcours
L’évaluation à mi-parcours de la PNE est un moment clé pour mesurer l’efficacité des réformes et ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus. Initialement programmée pour se tenir à la fin de la première phase du plan national d’action pour l’emploi (PNAE 2021-2022), cette évaluation n’a pas eu lieu. Cependant, selon nos sources, le ministère souhaite désormais accélérer ce processus afin de dresser un bilan préalable avant d’entamer une nouvelle phase de la PNE.
Le cabinet Banquier Sans Frontière Consulting sera chargé de mener une analyse approfondie de l’impact des réformes mises en œuvre et de déterminer si les objectifs initiaux, tels que la création d’emplois décents et la réduction du sous-emploi, sont en voie d’être atteints.
Des ajustements nécessaires à prévoir
Cette évaluation ne se limitera pas à un simple état des lieux. Elle visera également à apporter des ajustements indispensables pour garantir que la PNE atteigne ses objectifs d’ici 2025. Banquier Sans Frontière Consulting devra évaluer l’efficacité des programmes de formation professionnelle, l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché de l’emploi, ainsi que les mesures mises en place pour encourager l’emploi indépendant et réduire le chômage de longue durée.
Le rapport attendu mettra en évidence les forces et faiblesses de la mise en œuvre actuelle. Si certains progrès ont été accomplis, il ne fait aucun doute que de nombreux défis subsistent, notamment en matière d’employabilité des jeunes diplômés et de réduction du sous-emploi. Le gouvernement pourra, sur la base de ces résultats, réajuster ses priorités pour les prochaines années et renforcer ses efforts dans les secteurs clés de l’économie.
