Infrastructures scolaires, La Marina BJ – À Glazoué, la rentrée scolaire pourrait s’annoncer sous de meilleurs auspices. Le conseil communal prévoit, une fois les formalités administratives bouclées, de lancer un vaste programme de construction et de réhabilitation d’infrastructures dans quatre établissements de la commune.
Selon l’un des conseillers communaux, il s’agit « d’offrir aux élèves des conditions d’apprentissage conformes aux standards et de répondre aux besoins croissants en capacité d’accueil ».
Des chantiers bien ciblés
D’après les informations recueillies auprès de notre source locale du département des Collines, les travaux concerneront deux écoles maternelles – celle de Thio, dans la localité de Hoco, et celle d’Orokoto Carrefour – ainsi que l’École primaire publique (EPP) de Monso, à Magoumi, et l’EPP de Zaffé.
Dans les deux établissements préscolaires, il est prévu l’édification de modules de deux salles de classe, complétés par un bureau, un magasin, des équipements pédagogiques et des blocs de latrines « handi-sexo-sensibles », conformément aux normes des Écoles de Qualité Fondamentale (EQF). À l’EPP de Monso, le programme sera plus ambitieux : un module de trois salles de classe sera construit, avec les mêmes aménagements. Quant à l’EPP de Zaffé, elle bénéficiera d’un nouveau bloc de latrines à trois cabines.
Un financement FADeC
Au-delà des murs et des toitures, cet investissement, doté d’un budget prévisionnel de 90 millions de F CFA issu des ressources du Fonds d’appui au développement des communes (FADeC), vise à réduire les inégalités d’accès à l’éducation, notamment pour les jeunes enfants des zones rurales et périurbaines, où les distances et le manque d’infrastructures freinent encore la scolarisation. L’intégration de blocs sanitaires accessibles aux personnes à mobilité réduite et sensibles au genre témoigne également d’une volonté affirmée d’inclusivité dans le système éducatif.
Dans une commune marquée par un dynamisme démographique et une forte proportion de jeunes, ces nouvelles infrastructures devraient contribuer à améliorer les taux d’inscription, à réduire l’absentéisme lié aux conditions matérielles et, à terme, à renforcer le capital humain local.
