Élevage, La Marina BJ – Le programme national de conseil technique spécialisé, en phase de déploiement auprès des pisciculteurs, aviculteurs et producteurs de mangues, franchit une nouvelle étape. Selon des sources proches du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, les acteurs de la filière de viande et lait rejoignent désormais ce dispositif stratégique, avec des actions préparatoires prévues dès cette année.
L’intégration des éleveurs de ruminants, petits et gros, à ce dispositif n’est pas anodine : elle s’inscrit dans une politique d’industrialisation agricole qui place également l’élevage au cœur de la sécurité alimentaire et de la création de valeur ajoutée. Un consortium technique accompagnera cette nouvelle phase du programme, avec un mandat de deux ans. La finalité est d’améliorer la conduite des troupeaux, renforcer les pratiques sanitaires et maximiser la productivité des exploitations.
Au-delà d’une simple assistance technique, le projet ambitionne d’instaurer un véritable conseil de gestion des troupeaux, offrant aux éleveurs les outils nécessaires pour franchir un cap de professionnalisation.
Un cadre d’action structuré et ambitieux
Le document stratégique du projet, consulté par La Marina BJ, fixe trois étapes majeures. En premier l’établissement d’un diagnostic initial pour mesurer le niveau de professionnalisation des acteurs au lancement du programme. Ensuite l’accompagnement et la formation afin d’outiller les éleveurs pour adopter de nouvelles pratiques productives et Enfin l’évaluation de l’impact en analysant les progrès et dresser un bilan en fin de cycle. Selon nos informations ces actions, qui seront déployées dans les principales zones d’élevage du pays, visent à consolider la filière viande et lait en tant que pilier du développement rural.
Avec cette extension, le gouvernement béninois poursuit une logique d’appui ciblé par filière, amorcée ces dernières années au profit de plusieurs acteurs agricoles. En mettant intégrant les acteurs de la filière lait et viande, l’exécutif espère accélérer la transition vers une agriculture mieux structurée, intégrée aux chaînes de valeur régionales et capable de répondre aux besoins alimentaires d’un marché en pleine expansion.
Cette stratégie témoigne d’une ambition où la filière viande et lait pourrait devenir un moteur de diversification économique et un gisement d’emplois qualifiés.