Politique, La Marina BJ — Dans une décision rendue publique ce jeudi 23 octobre 2025, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a publié la liste provisoire des duos candidats à l’élection présidentielle du 12 avril 2026. À l’issue de l’examen des dossiers, seuls deux duos ont été jugés recevables, tandis que celui présenté par le parti Les Démocrates a été rejeté pour défaut de parrainage complet.
Cette publication constitue une étape essentielle avant la validation définitive par la Cour constitutionnelle, chargée de procéder à la visite médicale des candidats.
Deux duos franchissent l’étape provisoire
Selon la décision signée par le président Sacca Lafia, les duos Kossi Mbuèke Romuald Wadagni – Mariam Chabi Talata, pour la majorité présidentielle, et Paul Hounkpè – Rock Judicaël Hounwanou, sous la bannière du parti FCBE, sont les seuls à avoir satisfait à l’ensemble des exigences du Code électoral.
Les deux candidatures ont présenté un dossier complet comprenant les pièces administratives, les quittances de cautionnement et surtout les 28 parrainages valides requis, répartis sur au moins trois cinquièmes des circonscriptions électorales législatives. Ces duos sont désormais admis à poursuivre le processus, en attendant la vérification médicale à laquelle procédera la Cour constitutionnelle, conformément à la loi.
Le duo des Démocrates recalé pour dossier incomplet
Le duo Vignilé Renaud Léandre N’doufou Agbodjo – Jude Bonaventure Lodjou, présenté par le parti Les Démocrates, n’a pas franchi cette première étape. Selon la CENA, le dossier de candidature du principal parti d’opposition est frappé d’irrégularités, notamment en raison de l’invalidation d’une fiche de parrainage attribuée au député Michel François Oloutoyé Sodjinou, ce qui a réduit le nombre de parrainages valides à 27, en deçà du seuil légalement exigé.
Deux autres duos, Anatole Jackson Prince Ouinsavi – Kaossarath Rémilekoun Agathe Bello et Élisabeth Agbossaga épouse Jawad – Boni Neto Gansaré, ont également été écartés pour absence de pièces justificatives et non-production des quittances de cautionnement. Les candidats recalés disposent toutefois d’un délai de 48 heures pour introduire un recours auprès de la juridiction compétente.