Politique ,La Marina BJ — À la suite de sa disqualification aux élections communales, le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), dirigé par le ministre-conseiller Jacques Ayadji, a choisi de ne pas engager de procédure devant la Cour suprême. La formation politique, qui soutient l’action du gouvernement du président Patrice Talon, dit assumer pleinement les conséquences des irrégularités relevées dans son dossier.
Selon les précisions apportées par son président, Jacques Ayadji, au quotidien Le Matinal, le parti reconnaît avoir manqué de vigilance dans la procédure de dépôt des pièces complémentaires. Jacques Ayadji évoque notamment une erreur d’appréciation quant au point de départ du délai de 72 heures fixé par la Céna pour régulariser le dossier. Les pièces manquantes avaient été rassemblées à temps, affirme-t-il, mais n’ont pu être « rangées » avant l’échéance exacte, établie au vendredi 7 novembre à 13h40. Le parti a été informé de son retard quelques minutes avant l’expiration du délai par la Commission électorale.
Cap sur les législatives
Pour le mouvement dirigé par Jacques Ayadji, l’enjeu se situe désormais ailleurs : la préparation des élections législatives du 11 janvier 2026, dont les dépôts de candidatures s’ouvriront du 15 au 19 novembre 2025. La formation entend tirer « les enseignements nécessaires » de cet épisode afin d’aborder ce prochain rendez-vous électoral dans de meilleures conditions.
Précisons que le parti Moele-Bénin adopte ainsi une posture différente de celle du parti d’opposition Les Démocrates, également écarté des élections communales et municipales par la Céna. Selon son secrétaire à la communication, Guy Mitokpè, la formation a déposé un recours devant la Cour suprême pour contester la décision de l’institution électorale l’excluant du scrutin du 11 janvier 2026.
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