MÉDIATION, BENIN – Depuis le 3 juillet 2024, le Médiateur de la République s’active intensément pour examiner 125 recours déposés par des citoyens contre diverses administrations publiques. Cette première session de l’année, dirigée par Boniface Kiatti, secrétaire général du Médiateur de la République, est cruciale dans la quête de justice et de transparence au sein des relations entre administrés et administrations publiques.
Un processus indispensable et rigoureux
Cette première session de l’année 2024 , qui traite 125 dossiers émanant de citoyens-requérants visant 34 administrations publiques, incarne pleinement la mission du Médiateur de la République. Celui-ci est chargé de recueillir les plaintes relatives au fonctionnement des administrations centrales, des collectivités décentralisées et des établissements publics, et de proposer des solutions justes après une étude approfondie. Selon les informations de notre source locale, chaque recours est analysé avec une attention minutieuse depuis le début de la session pour garantir des résolutions équitables et améliorer les relations entre les administrés et l’administration.
Les dossiers en question sont divers et couvrent des sujets tels que la gestion des carrières des agents de l’État, leur avancement, leur classement, leur promotion, ainsi qu’aux défaillances dans les services publics et à la non exécution des décisions de justice. Cette variété démontre une fois encore l’étendue des enjeux que le Médiateur de la République doit aborder.
Une quête de satisfaction totale
D’après notre source locale, pour cette première session de l’année, le Médiateur de la République, Monsieur Pascal Essou, a fixé un objectif ambitieux au secrétariat de l’institution : atteindre un taux de satisfaction de 100 % pour les demandes des citoyens requérants. Cet objectif reflète une volonté affirmée de renforcer la confiance des administrés envers l’administration publique et de promouvoir une gestion plus transparente et équitable des affaires publiques. Cependant, pour atteindre cet objectif, il faudra non seulement obtenir la coopération totale des administrations requises, mais aussi que les citoyens requérants aient des revendications légitimes.
À travers cette première session conformément aux textes de l’institution, le Médiateur de la République réaffirme son rôle vital dans l’amélioration des relations entre les citoyens et l’administration, œuvrant sans relâche pour une société plus juste et plus transparente. Cette session est donc non seulement un rendez-vous crucial pour les citoyens en quête de justice, mais aussi une étape décisive vers une administration publique plus responsable et à l’écoute de ses administrés.
