Justice, Bénin – Hier, Michel Bahoun, ancien maire d’Akpro-Missérété, a comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), accompagné d’autres personnes. Au cœur de cette affaire se trouvent des accusations d’abus de fonctions et d’escroquerie en parcelles concernant 32 hectares de terrain.
Il est reproché à l’ancien maire et à ses coaccusés de s’être illégalement approprié des terrains appartenant à une famille locale, ne laissant à cette dernière que 13 parcelles. Michel Bahoun a plaidé non coupable, une position partagée par les autres prévenus.
Le plaignant, représentant la famille lésée, affirme que des membres du comité de lotissement ont vendu des parcelles en utilisant des noms fictifs, rendant la restitution des terrains complexe. En outre, une partie du domaine en question a été utilisée, selon le plaignant, pour des projets publics, notamment la construction de la prison civile d’Akpro-Missérété, de la gare routière de Gouako, ainsi que pour l’installation de l’ONG CIPCRE.
En réponse à ces allégations, la CRIET a ordonné à la mairie de recenser les terrains occupés par ces infrastructures. Le procès a été reporté au 25 novembre 2024, afin de permettre la convocation de l’actuel maire Joseph Hounkanrin et d’autres membres de la famille plaignante.