Audit, Bénin – La Banque Africaine de Développement (BAD) a récemment approuvé la sélection du groupement béninois ERUDIT/FCG pour conduire l’audit financier de la composante béninoise du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN).
Cette information, confirmée à notre rédaction par une source bien informée, indique que la décision a été entérinée le 25 juillet 2024, suite à une nouvelle évaluation minutieuse des quatre candidats en lice.
Une compétition régionale acharnée
Le processus de sélection, débuté en novembre 2023, a attiré plusieurs cabinets d’audit d’envergure régionale. Parmi les compétiteurs, figuraient notamment le Cabinet International Audit & Conseil basé en Côte d’Ivoire, le Cabinet Grant Thornton S.A. du Togo, et le Consortium EXACO.AMIC / BAC de Mauritanie. Selon la note d’information du ministère béninois de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, que lamarinabj.com a pu consulter, ERUDIT/FCG a obtenu une note de 92/100, se plaçant ainsi en tête des candidats. Ce résultat lui a permis de décrocher ce contrat d’un montant de 13 080 000 FCFA pour une mission couvrant les exercices financiers de 2023, 2024 et 2025.
Un audit aux enjeux cruciaux
La mission confiée à ERUDIT/FCG dépasse largement le cadre d’une simple vérification comptable. Le cabinet sera chargé d’évaluer l’ensemble du dispositif de contrôle interne du PIDACC/BN, un aspect crucial pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds. En outre, ERUDIT/FCG devra passer en revue les documents relatifs à l’utilisation des comptes spéciaux, une étape clé pour garantir la transparence des opérations financières. Le mandat inclut également l’identification et l’évaluation des risques de fraude, ainsi qu’une vérification exhaustive de l’avancement physique des projets financés. Ces audits culmineront dans la rédaction d’un rapport détaillé qui orientera les décisions futures concernant le PIDACC/BN.
Pour rappel le programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger, d’un coût global de 10,075 milliards de FCFA, vise à préserver les écosystèmes du bassin du Niger, à réduire l’ensablement du fleuve et à renforcer la résilience des systèmes de production agro-pastoraux dans dix communes du nord du Bénin.
