Business, Burkina Faso – Les États généraux du secteur privé burkinabè, organisés du 5 au 7 septembre 2024, ont rassemblé les principaux acteurs économiques du pays. L’une des conclusions majeures de ces rencontres a été la recommandation d’apurer la dette intérieure, vue comme une mesure cruciale pour soutenir le secteur privé et relancer l’économie nationale.
Lors de la cérémonie de clôture, Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’État chargé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à prendre en compte ces recommandations.
Restaurer la confiance et relancer les entreprises
L’apurement de la dette intérieure est considéré comme essentiel pour restaurer la confiance entre le gouvernement et le secteur privé. Les retards de paiement de l’État affectent la santé financière des entreprises, limitant leur capacité à investir, à se développer et à créer des emplois. Le président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Idrissa Nassa, a souligné que la prise en compte de cette mesure permettrait aux entreprises de mieux contribuer au développement économique et social du pays. Il a également exprimé l’espoir que ces recommandations soient appliquées avec sérieux.
Les discussions ont également insisté sur l’importance d’améliorer le partenariat entre l’État et les entreprises. Outre l’apurement de la dette, les participants ont recommandé un dialogue continu pour résoudre les problèmes structurels qui freinent l’essor des entreprises. Cette collaboration renforcée est vue comme un levier pour construire une économie plus dynamique et résiliente face aux défis actuels.
Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Premier ministre, a assuré que le gouvernement continuerait à créer un environnement des affaires favorable à la croissance des entreprises et à leur compétitivité. Il a également rappelé que le secteur privé joue un rôle clé dans la croissance économique du Burkina Faso.
Une vision pour l’avenir économique du Burkina Faso
En plus de l’apurement de la dette, les États généraux ont mis en avant d’autres priorités telles que le soutien à la compétitivité des entreprises, la création d’emplois et l’amélioration des infrastructures économiques. Idrissa Nassa, tout en se déclarant satisfait du déroulement des travaux, a insisté sur l’importance de transformer les recommandations en actions concrètes pour garantir la prospérité future du secteur privé burkinabè.
L’apurement de la dette intérieure est une recommandation centrale des États généraux du secteur privé, perçue comme un levier indispensable pour relancer l’économie burkinabè. En s’engageant à prendre en compte cette mesure, le gouvernement burkinabè a la possibilité de renforcer la capacité d’action des entreprises et de construire un climat économique plus favorable à la croissance et au développement.