Gouvernance, Bénin – Hier jeudi 17 octobre 2024, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a tenu un atelier à la salle fleuve jaune du ministère des affaires étrangères pour discuter des préparatifs des élections générales de 2026. Les échanges ont porté sur plusieurs points essentiels, notamment le recrutement, la formation des agents électoraux et l’accréditation des observateurs.
Tout d’abord, les élections générales de 2026 regrouperont les scrutins législatifs, communaux, locaux ainsi que la présidentielle, ce qui en fait un processus particulièrement complexe à organiser. Lors de l’atelier, Boucary Abou Soulé Adam, directeur général des élections, a indiqué que la commission électorale envisage de mobiliser 102.682 agents électoraux. Parmi eux, environ 100.000 seront spécifiquement affectés à la gestion des bureaux de vote.
Ce dispositif inclura également 600 coordonnateurs et 2.000 assistants, répartis dans les différentes zones et arrondissements, afin de superviser les opérations. Ces agents, déployés sur l’ensemble du territoire, auront pour mission d’assurer le bon déroulement des scrutins, de limiter les risques d’irrégularités et de garantir que chaque citoyen puisse exercer son droit de vote dans des conditions optimales.
La formation et le recrutement au centre des priorités
L’un des points les plus discutés lors de l’atelier a été la préparation des agents électoraux. Les participants ont insisté sur l’importance d’une formation adéquate pour s’assurer que les agents maîtrisent bien leurs tâches. La commission électorale mettra en place un programme spécifique pour former ces milliers de personnes et garantir leur efficacité sur le terrain.
Aussi, le recrutement des agents électoraux a également été abordé. Les participants ont souligné qu’il était essentiel de sélectionner des individus compétents et intègres pour occuper ces postes. De plus ils ont insisté sur l’importance de la transparence dans le processus de recrutement, afin de respecter les standards et d’assurer une impartialité totale.
Outre la mobilisation des agents électoraux, la question de l’accréditation des observateurs a été largement abordée lors de cet atelier. Les participants ont souligné l’importance de garantir une surveillance efficace du processus électoral. La présence d’observateurs nationaux et internationaux est un gage de transparence et permet de renforcer la confiance des électeurs dans les résultats.
