Internet, Bénin – L’État béninois poursuit sa transition numérique avec l’annonce de la deuxième phase du déploiement d’infrastructures numériques pour connecter les sites administratifs. D’après nos informations, le programme a retenu 30 sites administratifs pour cette étape, s’inscrivant dans le projet d’inclusion numérique du pays.
Celui-ci prévoit d’équiper 20 communes, réparties dans huit départements, de solutions de connectivité par satellite. L’objectif vise à moderniser les services administratifs et à fournir un accès à internet haut débit dans les zones rurales jusque-là isolées.
Une couverture élargie pour une connectivité inclusive
Cette deuxième phase du projet vise à connecter 30 sites administratifs situés dans les départements de l’Alibori, de l’Atacora, de l’Atlantique, du Borgou, des Collines, de la Donga, du Mono et du Plateau. Ces travaux s’inscrivent dans une vision globale d’inclusion numérique, mettant un accent particulier sur les zones rurales.
Grâce à des infrastructures de connectivité par satellite et des systèmes d’alimentation électrique solaire, chaque site bénéficiera d’une connexion internet haut débit à une capacité de 10 Mbps partagée. Cela permettra non seulement d’améliorer l’efficacité des administrations locales, mais aussi de fournir des services numériques essentiels aux populations environnantes.
Selon les informations recueillies auprès de notre source locale, l’approche retenue pour cette phase repose sur des solutions simples et efficaces, adaptées aux défis spécifiques des zones reculées. Les travaux incluront l’installation d’équipements de connectivité, la mise en place de circuits électriques alimentés par énergie solaire et l’exploitation des infrastructures pour une durée initiale de 24 mois renouvelables. Parmi les sites retenus, figurent des centres de santé, des collèges et des maternités isolées, témoignant d’une priorité accordée aux services essentiels.
Des sites soigneusement sélectionnés
Tout d’abord dans le département de l’Alibori, les sites retenus sont le dispensaire isolé de Fouet à Kandi et le centre de santé de Gbarania à Ségbana. Dans l’Atacora, les infrastructures concernées incluent le CEG Puya à Kouandé, le CEG Bagapodi à Cobly et le centre de santé de Kouba à Toucountouna. Dans le département de l’Atlantique, seul le centre de santé de Djigbè, situé à Zè, a été sélectionné pour cette phase.
Les sites sélectionnés dans le Borgou comprennent la maternité isolée de Gommey et le dispensaire isolé de Sonon dans la commune de Pèrèrè, ainsi que les dispensaires isolés de Sonsonré, Gbari et Ganrou dans la commune de Nikki. À Tchaourou, les infrastructures concernent les centres de santé de Koko et Bio-Lafia, tandis que Sinendé bénéficiera des dispensaires isolés de Monsi, Seregourou et Yolla, ainsi que des centres de santé de Didi, Goro Bani et Bouro.
Du côté des Collines, les sites concernés sont la maternité isolée d’Okpa dans la commune de Savè, la maternité isolée de Toui-PK à Ouessè, la maternité isolée de Vidjannatou à Dassa-Zoumè et le centre de santé de Coffee-Agbalia à Savalou. Dans la Donga, les sites retenus incluent le centre de santé de Kikelè à Bassila, le CEG Djakpingou et le centre de santé de Yorossonga à Djougou, ainsi que le centre de santé d’Assodé à Ouaké.
Dans le département du Mono, le CEG Avlo, situé dans la commune de Grand-Popo, a également été sélectionné pour bénéficier des infrastructures prévues. Enfin, dans le Plateau, le centre de santé de Logou, situé dans la commune d’Adja-Ouèrè, fait partie des sites retenus.
Dotée d’un budget prévisionnel de 200 millions de FCFA, cette phase du projet démarrera dès les premiers mois de 2025 et s’étendra sur une période de huit mois. Ce projet marque une étape importante dans la réduction de la fracture numérique et confirme l’engagement du Bénin à moderniser ses administrations tout en rapprochant les zones rurales des services numériques essentiels.