Statistiques agricoles, Bénin – En novembre 2024, les prix du maïs ont suivi une tendance à la baisse dans la plupart des communes du Bénin, offrant un certain soulagement aux consommateurs. Cependant, la ville de Parakou se distingue nettement de cette dynamique, avec des prix du maïs atteignant des proportions inquiétantes, bien au-dessus de la moyenne nationale.
Selon les données de la Cellule technique de Suivi et d’appui à la gestion de la sécurité alimentaire, du ministère de l’agriculture de la pêche et de l’élevage (Ct-Sagsa), le mois de novembre 2024 a vu les prix du maïs baisser dans plusieurs communes béninoises. Les prix ont chuté dans des villes comme Cobly, Ouèssè, Aplahoué et Sakété, où le kilogramme de maïs se négociait à moins de 150 F CFA. D’autres localités, telles que Bassila, Dassa-Zoumé et Tchaourou, ont vu leurs prix se stabiliser entre 150 et 200 F CFA/kg. Dans les villes de Bonou, Klouékanmé et Savalou, les prix oscillaient entre 200 et 250 F CFA le kilo. En conséquence, cette baisse générale des prix a permis à de nombreux ménages béninois de réduire leur budget alimentaire, un soulagement bienvenu en cette période de fin d’année.
Cependant, à Parakou, la situation est bien différente. Alors que les prix du maïs ont baissé dans la majorité des communes béninoises, ceux de Parakou ont considérablement augmenté, atteignant des niveaux compris entre 300 et 400 F CFA/kg. Ce contraste saisissant a sans doute suscité des interrogations parmi les habitants et les observateurs du marché, d’autant plus que la tendance nationale était à la baisse.
Une situation contrastée sur le marché du riz
Selon le Bulletin, le marché des céréales a montré une certaine stabilité pour d’autres produits agricoles, comme le riz local. En novembre 2024, le prix du riz est resté stable à 582 F CFA/kg, après une hausse significative dans les mois précédents. Toutefois, des disparités ont persisté avec une légère augmentation qui a été constatée sur les marchés de regroupement (+3 %), tandis que les prix ont diminué de 11 % sur les marchés frontaliers.
