Infrastructures, Bénin – Face aux défis du changement climatique, le Bénin intensifie ses efforts en matière d’adaptation avec le lancement imminent de travaux de construction d’infrastructures stratégiques dans cinq communes des départements du Borgou et de l’Alibori.
Ce projet, inscrit dans le Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDAAC /BN), prévoit la construction de cinq magasins de stockage destinés à renforcer la résilience des systèmes agricoles et à sécuriser les productions locales.
Cinq communes bénéficiaires
Les communes de Segbana, Gogounou, Malanville et Karimama, situées dans le département de l’Alibori, ainsi que Bembéréké, dans le Borgou, accueilleront chacune un entrepôt d’une capacité de 500 tonnes. Ces infrastructures permettront non seulement d’améliorer la conservation des récoltes, mais aussi de limiter les pertes post-récolte, un enjeu majeur pour les agriculteurs confrontés à des conditions climatiques de plus en plus imprévisibles.
Selon les informations receuillies auprès de notre source bien informée, trois entreprises locales ont été sélectionnées pour conduire les travaux. ETRACO interviendra à Malanville et Karimama, SKL Group SARL prendra en charge les réalisations à Bembéréké et Gogounou, tandis que G&C SARL s’occupera du site de Segbana. Ces sociétés, reconnues pour leur savoir-faire dans le domaine des infrastructures agricoles, garantiront des constructions durables et adaptées aux réalités locales.
Un investissement clé pour la résilience climatique et alimentaire
D’un coût total de 250 millions de FCFA, les travaux s’étaleront sur six mois selon la lettre de mission des entreprises retenues. Mais au-delà du seul aspect infrastructurel, cette nouvelle phase du projet s’inscrit dans une vision stratégique plus large, celle d’un Bénin plus résilient face aux effets du changement climatique.
Le Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger vise ainsi plusieurs objectifs majeurs. Il s’agit de préserver les écosystèmes fragiles du bassin du Niger, de réduire l’ensablement du fleuve, et de renforcer la résilience des systèmes de production agropastoraux.