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Benin/Cybercriminalité : Les enjeux de l’adhésion à la convention de Budapest

Le Bénin marque un pas décisif dans sa lutte contre la cybercriminalité en officialisant son adhésion à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. L’annonce a été faite le 20 juin dernier par Angelo DAN, ambassadeur et représentant permanent adjoint du Bénin en France, lors d’une cérémonie au siège du conseil de l’Europe à Strasbourg. Cette adhésion témoigne de l’engagement fort du gouvernement béninois à renforcer sa sécurité numérique et à intensifier la coopération internationale contre les menaces numériques croissantes.

La Convention de Budapest, adoptée en 2001 et entrée en vigueur en 2004, établit un cadre juridique crucial pour harmoniser les législations nationales et renforcer la coopération transfrontalière dans la lutte contre les crimes informatiques. Pour le Bénin, cette adhésion ouvre de nouvelles perspectives stratégiques tout en posant des défis importants, alors que la protection des données et la sécurité numérique deviennent des priorités mondiales.

Avancées pour le Bénin

En intégrant la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, le Bénin renforce ses capacités à prévenir, détecter et combattre efficacement la fraude en ligne, le piratage informatique et d’autres formes de cybercriminalité sur son territoire. Cet acte promet également de faciliter la collaboration avec d’autres États membres pour enquêter et poursuivre les cybercriminels à l’échelle mondial.

Opportunités et défis à surmonter

L’adhésion à la convention offre des opportunités stratégiques telles que la stimulation des investissements dans les secteurs numériques et technologiques, ainsi que l’amélioration de la confiance des utilisateurs dans les transactions en ligne. Cependant, le Bénin devra également relever des défis tels que l’adaptation législative, la formation spécialisée des acteurs clés, et la protection des droits numériques fondamentaux, tout en évitant les risques d’une application abusive des lois sur la cybercriminalité qui pourraient restreindre les libertés civiles.

Pour assurer le succès de cette démarche, le Bénin devra mettre en œuvre efficacement les dispositions de la Convention tout en surveillant de près les développements technologiques et en ajustant régulièrement ses politiques pour répondre aux nouveaux défis de la cybercriminalité. Un engagement continu à renforcer la sécurité numérique nationale contribuera non seulement à protéger les citoyens et les entreprises contre les menaces en ligne, mais aussi à renforcer la position du Bénin dans l’économie numérique mondiale en rapide évolution.

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