Football, Bénin – La saison 2024-2025 du championnat béninois, dont le coup d’envoi est prévu le 21 septembre 2024, apporte des changements importants pour renforcer la professionnalisation du football. Confrontée aux nouvelles exigences du football moderne, la Ligue de Football du Bénin (LFB) a adopté plusieurs réformes. Celles-ci, énoncées dans un règlement de 100 articles, concernent l’organisation des clubs, la gestion des joueurs, ainsi que les aspects fiscaux et sociaux.
L’objectif est de mettre en place un cadre plus structuré et professionnel pour l’ensemble du championnat.
Un salaire minimum pour les joueurs
L’une des réformes les plus marquantes est l’instauration d’un salaire minimum obligatoire pour tous les joueurs évoluant dans le championnat béninois. Ce salaire ne pourra plus être inférieur à 1,2 million de FCFA par an, soit au moins 100 000 FCFA par mois. Cette mesure, qui s’inscrit dans la volonté de professionnalisation football béninois, vise à améliorer les conditions de vie des joueurs tout en renforçant leur stabilité financière.
En fixant ce salaire minimum, la Ligue garantit aux joueurs un revenu décent et encourage les clubs à mieux gérer leurs finances. Cette réforme permet non seulement de garder les talents, mais aussi d’attirer de nouveaux joueurs, nationaux et internationaux, renforçant ainsi le professionnalisme du championnat.
Une autre réforme importante introduite par la LFB est le plafonnement de la masse salariale des clubs à 180 millions de FCFA. Ce mécanisme incite les clubs à mieux gérer leurs finances et à éviter les dérives budgétaires. Cette règle, essentielle pour la professionnalisation du football au Bénin, vise à instaurer une certaine équité entre les équipes tout en encourageant une gestion plus responsable des ressources. Par conséquent, cette mesure aide à préserver un niveau de compétitivité équilibré et à favoriser une gestion efficace des effectifs.
Sécurité sociale et fiscalité : des droits garantis pour les joueurs
En plus des réformes salariales, la LFB exige que tous les clubs déclarent leurs joueurs à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Chaque joueur doit recevoir un Identifiant Fiscal Unique (IFU) et une fiche de paie mensuelle. Cette obligation sociale, en plus de renforcer la professionnalisation football béninois, garantit des droits essentiels aux joueurs, notamment en matière de protection sociale et de retraite.
Ces mesures favorisent la transparence et instaurent un cadre de gestion plus clair au sein des clubs. Grâce à cette approche, la Ligue assure la sécurité et le bien-être de ses joueurs tout en encadrant la gestion financière des clubs.
Les clubs doivent également souscrire à une police d’assurance de responsabilité civile couvrant l’ensemble de leurs membres, des dirigeants aux joueurs. En complément, une police d’assurance contre les accidents survenus lors de la pratique du football est également obligatoire.
Ces obligations renforcent la protection des clubs et des joueurs face aux imprévus, contribuant ainsi à la professionnalisation football béninois. En cas d’accidents ou de blessures, les clubs peuvent compter sur une couverture adéquate, réduisant ainsi les impacts financiers.
Vers un football plus structuré et compétitif
Les réformes, telles que décrites dans le règlement du championnat 2024-2025, constituent un pas vers une professionnalisation accrue du football béninois. En mettant en place des mesures sur les salaires, la fiscalité et l’assurance, la Ligue de Football du Bénin se dirige vers un cadre plus structuré et compétitif. L’objectif est de renforcer la compétitivité du championnat béninois sur la scène africaine et internationale.
En somme, cette nouvelle phase de professionnalisation du football béninois représente un moment clé pour les clubs et les joueurs. Les clubs doivent maintenant s’adapter à ces nouvelles exigences afin d’assurer leur survie et évoluer dans un cadre plus clair et protecteur.
Proposé par GJ( Collaborateur extérieur)