Le paysage pénitentiaire béninois est sur le point de connaître une transformation majeure avec le lancement imminent de travaux de rénovation dans les prisons d’Abomey et de Parakou. En ligne de mire, selon notre source locale : la pose de chapes bouchardées dans les dortoirs et la couverture des planchers terrasses pour enfin remédier aux infiltrations d’eau récurrentes.
Selon nos informations il est acté que l’Agence Nationale d’Équipement et du Patrimoine Immobilier de la Justice (ANEPIMJ) supervisera ces travaux, qui seront confiés à l’une des cinq entreprises, soumissionnaires,spécialisées dans le domaine des bâtiments et des travaux publics. Le coût total s’élève à 82 203 389,83 francs CFA et le délai d’exécution des travaux, qui débutera avant la fin de ce trimestre, est de trois mois.
L’enjeu des sols et des planchers
Mais que signifie exactement « chape bouchardée » ? Selon une source proche du dossier, il s’agit d’un type de finition du béton, rendu rugueux pour offrir une adhérence optimale et une résistance accrue à l’usure. Une intervention loin d’être superficielle dans des environnements où le trafic quotidien et les contraintes de sécurité exigent des matériaux robustes. Les sols des dortoirs bénéficieront ainsi d’une rénovation profonde, alliant durabilité et facilité d’entretien.
Simultanément, les planchers terrasses, longtemps sujets à des infiltrations dans ces prisons selon notre source locale, seront couverts pour prévenir toute dégradation future. Les infiltrations d’eau, véritables fléaux pour les structures et la salubrité des lieux, appartiendront bientôt au passé, assurant aux détenus un cadre de vie plus sain et plus digne.
Plus qu’une simple réhabilitation
Au-delà des travaux techniques, c’est une vision de justice plus humaine et respectueuse qui se dessine. En améliorant les infrastructures, l’État béninois, à travers l’ANEPIMJ, vise à transformer radicalement le quotidien des détenus des deux prisons concernées, créant un environnement propice à la réhabilitation et à la réinsertion. Ce projet constitue une pierre angulaire d’une politique de modernisation des établissements pénitentiaires, démontrant un engagement fort envers les droits de l’homme et la dignité humaine.