Justice , Bénin– Dans un climat de dialogue ouvert, le président de la Cour constitutionnelle, le professeur Cossi Dorothé SOSSA, a accordé une audience au bureau de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB). Conduite par son Président, Paul Djidjoho FAGNIDE, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des échanges réguliers sur les défis majeurs auxquels est confrontée la justice béninoise.
Les détentions prolongées : une préoccupation majeure
Au centre des discussions, plusieurs sujets d’importance cruciale ont été abordés, notamment la question des détentions prolongées et le projet de réforme du statut des magistrats. Des préoccupations qui touchent non seulement aux droits de l’homme, mais aussi à la qualité de vie et aux conditions de travail des magistrats, membres de l’UNAMAB.
À l’issue de l’audience, Paul Djidjoho FAGNIDE a souligné le caractère fructueux des échanges, mettant en avant la nécessité d’une collaboration renforcée pour améliorer le système judiciaire. « Nous avons scruté des problèmes essentiels, notamment les détentions parfois anormalement longues dont la our constitutionnelle est souvent saisie. Nous avons également réfléchi aux moyens de résoudre ces problèmes et à sensibiliser nos membres afin de réduire le nombre de recours de ce type », a-t-il déclaré.
Réforme statutaire des magistrats : un dossier prioritaire
Le projet de statut des magistrats, actuellement en gestation, a également été un point central de la discussion. Le bureau de l’UNAMAB a sollicité le soutien du président de la cour constitutionnelle, connaissant son engagement pour une justice équitable et efficace. « Nous avons échangé sur le contenu de ce projet et sollicité l’appui du professeur SOSSA, dont nous connaissons l’intérêt pour la justice de notre pays », a ajouté Paul Djidjoho FAGNIDE.
Cette rencontre marque un pas supplémentaire vers une coopération plus étroite entre la Cour constitutionnelle et l’UNAMAB, avec l’objectif commun de renforcer l’efficacité et la transparence de la justice au Bénin. Selon le Président de l’UNAMAB, cette synergie est essentielle pour que les questions d’intérêt commun soient régulièrement abordées et pour le bien de la justice béninoise.