Maritime, Bénin – Le port autonome de Cotonou a récemment annoncé, à travers une note circulaire adressée aux entreprises et aux opérateurs économiques, la mise à jour des tarifs de location de ses engins flottants.
Cette nouvelle grille tarifaire concerne les remorqueurs et les pilotines, spécifiquement pour des activités non-portuaires.
Des tarifs ajustés pour mieux refléter les réalités du marché
Désormais, la location d’un remorqueur est fixée à 1 800 000 francs CFA hors taxe par heure indivisible, tandis que le prix d’une pilotine reste à 700 000 francs CFA hors taxe par heure indivisible. Ces nouveaux tarifs représentent une révision importante par rapport à la dernière grille publiée, où le coût horaire de la location d’un remorqueur s’élevait à 2 200 000 francs CFA. La baisse du tarif pour le remorqueur reflète la volonté du port autonome de Cotonou de s’adapter aux réalités économiques actuelles, tout en conservant la compétitivité de ses services.
Les remorqueurs et pilotines proposés par le port de Cotonou sont indispensables à de nombreuses opérations maritimes, en particulier pour les entreprises dont les activités se déroulent en dehors du cadre portuaire classique. Le remorqueur, par exemple, est crucial pour déplacer des navires lourds ou faciliter des manœuvres complexes en mer. De son côté, la pilotine assiste à l’entrée et à la sortie des navires, souvent dans des conditions délicates. Ces deux équipements sont régulièrement sollicités pour des missions spécifiques qui requièrent une expertise technique avancée.
Un modèle tarifaire flexible et indexé
Selon la direction générale du port, cette grille tarifaire est sujette à ajustement. En effet, elle pourra être révisée en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation, publié mensuellement par l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSTAD). Cette flexibilité permet au port de moduler ses prix en tenant compte des variations du marché et de l’inflation. Par conséquent, bien que les tarifs actuels puissent sembler attractifs pour certaines opérations, ils pourraient évoluer si les conditions économiques l’exigent.
À noter que, pour les opérations de sauvetage en mer, le port de Cotonou continue d’appliquer le principe du “No Cure, No Pay”. En d’autres termes, si une entreprise fait appel à des services de sauvetage pour récupérer un navire ou sa cargaison, les frais ne seront facturés que si l’opération est réussie. Ce principe, largement utilisé dans le secteur maritime, constitue une garantie rassurante pour les entreprises, tout en assurant la qualité des services rendus.