Gouvernance, Bénin – Dans le cadre de l’optimisation des réformes administratives, un atelier de renforcement des capacités a été organisé récemment à l’intention des membres des Comités Techniques de Pilotage des Réformes (CTPR). Cette rencontre a permis de revisiter les missions et compétences des CTPR afin d’améliorer le suivi et l’implémentation des réformes au sein des administrations béninoises.
Présidé par M. Germain N. Alokpo, Secrétaire général du Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP), cet atelier visait principalement à outiller les membres des CTPR face aux nombreux défis liés à la mise en œuvre des réformes. Selon M. Alokpo, l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance plus efficace nécessite un suivi rigoureux de chaque réforme entreprise, une tâche dévolue aux CTPR, désormais renforcés pour assumer pleinement ce rôle stratégique.
Revenir sur les acquis et préparer l’avenir
Les échanges ont permis de revenir sur les recommandations formulées lors des rencontres du 19 décembre 2023. Ce bilan a mis en exergue les avancées réalisées, mais aussi les axes d’amélioration pour renforcer encore davantage l’efficacité du dispositif de suivi. Deux communications ont marqué cet atelier. La première, présentée par Alfred Kocou Nobimè, Chef de la Cellule de Suivi des Réformes Administratives et Institutionnelles (CSRAI), a porté sur les missions et attributions de cette cellule, ainsi que sur le cadre juridique du CTPR. La deuxième, assurée par Wilfried Gandaho, Directeur des Systèmes d’Information, a dévoilé les nouvelles fonctionnalités de la plateforme e-réformes.
Une vision pour une gouvernance modernisée
Cet atelier de renforcement des capacités s’inscrit dans une vision plus large de modernisation de l’administration publique béninoise. En dotant les membres des CTPR de compétences renforcées et d’outils adaptés, le gouvernement béninois marque sa détermination à mener à bien ses réformes pour répondre aux besoins des citoyens et renforcer l’efficacité de l’État. Le rôle des CTPR est ainsi revalorisé, devenant un maillon essentiel de la chaîne de gouvernance, capable de transformer les orientations politiques en actions concrètes et mesurables.