Aquaculture, Bénin – Lancé officiellement le 15 mai 2024, le Projet de Promotion de l’Aquaculture et de Compétitivité des Chaînes de Valeur de la Pêche (PROMAC) a subi sa première évaluation avec la publication de son tout premier rapport. Daté du 3 décembre 2024 et rendu public le 12 décembre, le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats (EER) souligne les premières avancées du projet et trace les perspectives pour les années à venir.
Réalisé à la suite d’une mission conduite du 7 au 12 octobre 2024 par Youssouf Kaboré et Onyema Damian Ihedioha, ce rapport met en exergue les premiers efforts engagés pour moderniser durablement la filière aquacole au Bénin. Doté d’un financement global de 23,636 milliards de FCFA, dont 1,49 % déjà décaissés, le PROMAC s’inscrit comme un levier majeur pour le développement économique et la sécurité alimentaire du pays.
Des progrès mesurables dans la mise en œuvre sur le terrain
Dès son premier décaissement, effectif depuis le 18 avril 2024, l’unité de gestion du PROMAC a mis l’accent sur une planification pluriannuelle exhaustive et un plan de consommation des crédits. Ces outils, tels qu’indiqués dans le rapport, ont permis de structurer les activités et d’assurer une exécution ordonnée des priorités. Dans les premiers mois suivant le lancement, l’équipe a préparé des documents essentiels, tels que les termes de référence et les spécifications techniques, afin de lancer les appels d’offres et d’assurer la mise en place des infrastructures à venir.
En moins d’un an, le projet a réalisé des avancées notables, notamment en identifiant et validant les sites aquacoles. Le rapport EER révèle que onze sites ont été analysés dans autant de communes, avec une cartographie détaillée élaborée pour assurer leur adéquation aux objectifs fixés. Les deux derniers sites en cours de validation viennent compléter cette étape cruciale. En parallèle, des études environnementales et sociales ont été réalisées conformément aux normes internationales. L’équipe a également conçu des mécanismes pour gérer et exploiter les écloseries, les étangs piscicoles et les villages aquacoles, assurant ainsi une gestion durable des infrastructures futures.
Une vision ambitieuse pour un impact transformateur
Ce premier rapport confirme que le PROMAC reste aligné avec ses objectifs, qui consistent à renforcer la contribution de l’aquaculture et de la pêche à l’économie nationale tout en améliorant la sécurité alimentaire. Les efforts engagés en 2024 traduisent une dynamique prometteuse, bien qu’encore en phase de préparation. Avec des activités structurées et une coordination renforcée, le projet ambitionne de transformer durablement la filière halieutique et d’apporter un impact significatif aux communautés locales et à l’économie nationale.
Grâce à la contribution de la Banque Africaine de Développement (BAD), du Don FEM, du budget national et des bénéficiaires, le PROMAC aborde une nouvelle phase avec des bases solides. Les prochaines étapes permettront de concrétiser cette vision ambitieuse et de consolider le rôle stratégique de l’aquaculture dans le développement du Bénin.
