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Général Fructueux Gbaguidi : « il n’est pas nécessaire d’augmenter le niveau d’alerte »

Sécurité, BéninCe jeudi matin, 16 janvier 2025, lors de la commémoration du 48e anniversaire de l’agression de 1976, le général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major général des armées béninoises, a déposé une gerbe en hommage aux martyrs de cette attaque historique. Ce fut également un moment de recueillement en mémoire des militaires tombés lors de l’attaque meurtrière de Banikoara, le 8 janvier dernier.

Dans son discours, le général a insisté sur l’importance de l’adaptabilité des forces armées, notamment en ce qui concerne l’amélioration continue de leur posture face à une situation sécuritaire en constante évolution.

Une posture renforcée pour faire face à de nouvelles menaces

Après l’attaque de Banikoara, le général Gbaguidi a souligné l’impératif de renforcer la posture des troupes béninoises pour mieux répondre aux défis sécuritaires actuels. « Il est essentiel d’améliorer notre posture et de mieux nous préparer aux événements », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que face à des attaques multiples et complexes, l’agilité et la réactivité des forces armées sont primordiales.

Pour le général, il ne s’agit pas de renforcer l’alerte, mais d’adopter une stratégie plus offensive en optimisant les dispositifs de défense existants. « il n’est pas nécessaire d’augmenter le niveau d’alerte. » Ce qu’il faut, c’est améliorer la posture des troupes, a-t-il précisé. Ce constat met en lumière l’importance d’une préparation constante, où chaque attaque doit être vue comme un moyen d’ajuster les forces armées et de corriger les failles identifiées.

L’adaptabilité : clé de la sécurité nationale

Le général Fructueux Gbaguidi a également évoqué l’importance d’un retour d’expérience systématique après chaque agression. Selon lui, cette pratique permet non seulement de tirer des enseignements des échecs, mais aussi de renforcer les stratégies de défense pour l’avenir. « Après chaque attaque, nous faisons un retour d’expérience, cela veut dire que quelque chose n’a pas marché, et nous essayons de corriger », a-t-il insisté, rappelant que l’adaptabilité est la clé pour maintenir la sécurité nationale face à l’évolution rapide des menaces.

Ainsi, le chef d’état-major a révélé que des réaménagements avaient déjà été opérés dans le dispositif de défense, afin de mieux répondre aux menaces terroristes croissantes dans la région. Une posture plus robuste, alliée à une capacité d’adaptation, demeure la priorité pour sécuriser l’avenir du pays.

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