Infrastructures routières, Guinée – La modernisation de la route Lola-N’zoo, reliant la Guinée à la Côte d’Ivoire, entre dans une nouvelle phase avec le lancement imminent d’une étude d’impact socio-économique. Cette mission a été confiée, selon nos informations, au groupement CEFCOD SARL et Groupe ACTES, dont le rôle sera de mesurer les effets du projet sur les communautés locales et d’optimiser ses retombées.
Une analyse méthodique pour évaluer les impacts
Le travail du groupement CEFCOD SARL et Groupe ACTES consistera à identifier les indicateurs clés, établir une situation de référence avant les travaux, puis mesurer les effets économiques et sociaux une fois le projet achevé. Cette démarche vise à assurer une gestion optimisée du projet et à anticiper les ajustements nécessaires. En s’appuyant sur le rapport d’évaluation du projet et en concertation avec l’organe d’exécution, le groupement devra spécifier les principaux indicateurs à suivre, proposer une méthodologie cohérente pour la collecte de données, établir le plan d’analyse, et définir un programme détaillé pour la réalisation de la mission.
Une évaluation ex-post sera réalisée à la fin des travaux, accompagnée d’une évaluation par les bénéficiaires, permettant de recueillir leur perception sur les changements apportés par le projet.
Un investissement de 2,33 milliards GNF
L’étude, d’un montant de 165,1 millions FCFA (2,33 milliards GNF) hors taxes, s’étalera sur une période de 20 mois. Ce travail d’analyse est essentiel pour garantir que la modernisation de la route Lola-N’zoo ait des répercussions positives sur le long terme, non seulement pour les communautés locales mais aussi pour l’ensemble de la région.
Le bitumage de la route Lola-N’zoo représente un levier important pour l’intégration sous-régionale. En facilitant les échanges commerciaux entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, ce projet améliorera la mobilité des populations et contribuera à la dynamisation de l’économie locale. Il aura des impacts directs sur plusieurs secteurs clés, dont l’agriculture, le commerce et les services, tout en renforçant la connectivité et en favorisant une meilleure circulation des biens et des personnes.