Business, Bénin – Approuvée lors du Conseil des ministres du 7 décembre 2022, la réalisation des études préparatoires du projet de construction d’une cimenterie au Bénin est désormais achevée. Selon nos informations, les travaux de construction vont bientôt débuter. Dans cette perspective, le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Eau a signé récemment selon nos informations, un contrat avec la société d’ingénierie industrielle française CHOVET SAS pour superviser les travaux.
Après avoir mené les études de faisabilité, de conception et d’autres analyses techniques, CHOVET SAS assumera quatre missions essentielles dans le cadre de ce projet stratégique.
Une mission de supervision technique
Selon les informations recueillies auprès de notre source bien informée, CHOVET SAS aura la responsabilité de concevoir les installations, de sélectionner les équipements et d’optimiser les processus de production, en veillant à leur conformité avec les normes internationales.
Par ailleurs, l’entreprise assurera un suivi rigoureux du déroulement des travaux, garantissant le respect des délais, des coûts et des exigences techniques du projet.
En plus de son rôle technique, CHOVET SAS fournira une assistance à la maîtrise d’ouvrage en apportant des conseils stratégiques et techniques aux parties prenantes. Cet accompagnement vise à faciliter la prise de décisions majeures et à assurer une exécution optimale du projet.
Enfin, l’entreprise sera chargée du contrôle qualité des travaux, veillant à leur conformité avec les cahiers des charges ainsi qu’aux standards de sécurité, de durabilité et de performance. Son expertise garantira ainsi la réussite de ce projet structurant pour l’économie béninoise.
Un objectif de 1,6 million de tonnes de ciment par an
Le gouvernement béninois ambitionne, à travers ce projet, d’atteindre une capacité de production de 5 000 tonnes de clinker par jour. Cette initiative répond à la forte croissance de la demande en ciment, alimentée notamment par les nombreux chantiers du Programme d’Action du Gouvernement (PAG), qui ont entraîné une hausse de près de 30 % des ventes ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre, au regard des grands projets d’infrastructures prévus pour les prochaines années.
À l’issue des travaux et au-delà de l’objectif journalier, cette cimenterie affichera une capacité de production de 1,6 million de tonnes de ciment par an, avec une extension possible à 3 millions de tonnes par an. À noter qu’en lançant les travaux préparatoires pour la mise en place de l’usine nationale de fabrication de clinker, le gouvernement avait prévu la suspension de l’attribution de nouvelles concessions minières pour l’exploitation du calcaire.
Ce projet structurant vise non seulement à renforcer l’autonomie du Bénin en matière de production de clinker, mais aussi à stabiliser le marché du ciment tout en assurant une exploitation durable des ressources naturelles du pays.
