Sécurité Maritime, Bénin – La Direction générale du Port autonome de Cotonou (PAC) met la pression sur les structures opérant dans l’enceinte portuaire. Dans une note d’information datée du 20 mai 2025, l’autorité portuaire annonce que les formalités relatives à l’obtention des titres d’accès permanents pour l’exercice 2025 prennent fin de manière définitive le 18 juin prochain.
Cette échéance concerne l’ensemble des acteurs économiques présents sur la plateforme portuaire, avec une attention particulière portée aux opérateurs mobilisés sur les chantiers d’envergure actuellement en cours. Le PAC les invite à se conformer sans délai à cette obligation administrative, indispensable à la régulation des accès dans une zone stratégique régie par des règles de sûreté strictes, en lien avec le Code ISPS (International Ship and Port Facility Security Code).
Pas de prolongation prévue
Selon les termes du communiqué, la date du 18 juin marque une clôture ferme des procédures, ce qui exclut toute forme de prorogation. Les structures retardataires risquent donc de se voir restreindre l’accès aux installations, avec pour conséquence possible un blocage temporaire de leurs activités opérationnelles sur le port.
Dans la perspective de l’exercice suivant, la Direction générale recommande aux usagers de se rapprocher des services compétents, en particulier de la Direction des Opérations Portuaires et de la Sécurité (DOPS), dès la publication du communiqué portant sur la campagne 2026.
Sécurisation accrue
Pour rappel, le Port autonome de Cotonou, en conformité avec les standards internationaux, a engagé depuis quelques années une réorganisation de son dispositif d’accès. L’objectif est de renforcer le contrôle des flux, d’optimiser la sécurité des zones d’activité portuaire et de garantir une meilleure traçabilité des opérateurs autorisés à circuler dans l’enceinte.
À la croisée des enjeux logistiques de la région, le principal port béninois entend ainsi maintenir son attractivité et sa conformité aux exigences internationales. Une ambition qui passe aussi par une discipline administrative stricte, à laquelle les acteurs du secteur sont une nouvelle fois appelés à se plier.