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ProSer/Bénin : le centre d’insémination de la ferme d’Okpara bientôt équipé en matériel de reproduction animale

Élevage, Bénin – À la suite du recrutement annoncé en mai dernier de 100 inséminateurs de proximité par le Centre national d’insémination artificielle des bovins, une nouvelle étape importante se dessine pour cette structure clé de l’élevage béninois. Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche prévoit une dotation significative destinée à 40 inséminateurs, accompagnée de l’acquisition de produits et matériels vétérinaires pour renforcer les capacités du centre situé sur la ferme d’Okpara, dans la commune de Tchaourou.

Pour un investissement de 85 millions de francs CFA, l’objectif est d’améliorer les performances reproductives du cheptel national grâce à l’introduction de technologies avancées.

Booster la reproduction animale

Parmi les équipements figurent notamment un analyseur de semence animale de type CASA (Androvision version 12 ou plus récente), une imprimante numérique à paillettes de semences (MultiCoder), une cuve de stockage et de comptage, des kits d’insémination artificielle (CowScope ou équivalent), ainsi qu’un dilueur de semences animales (AndroMed Standard).

Le choix de ces équipements de pointe constitue un pas stratégique majeur pour le centre. Selon les informations recueillies auprès de notre source bien informée, l’enjeu principal est d’élever radicalement la qualité et la productivité du bétail national, en offrant une maîtrise inégalée de la reproduction et en ouvrant la voie à l’intégration rapide de génétiques bovines hautement performantes.

Toujours selon notre source, cette modernisation n’est pas qu’une avancée technique ; elle représente un levier puissant pour renforcer la compétitivité du secteur de l’élevage, en garantissant des revenus plus stables et sécurisés pour les éleveurs béninois. « Au-delà de l’économie, c’est aussi une contribution essentielle à la réduction des tensions sociales liées à la transhumance, en favorisant une production locale plus efficace et sédentarisée », précise-t-il.

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