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Travaux d’assainissement à Bohicon et Abomey : 64 milliards FCFA sollicités pour le démarrage

Assainissement, BéninLe gouvernement béninois, à travers une correspondance adressée à la Banque africaine de développement (BAD) et au Fonds spécial Africa Growing Together Fund (AGTF), a formellement requis le décaissement de 64,2 milliards de FCFA.

Cette somme vise à financer les travaux d’assainissement et d’aménagement dans les villes de Bohicon et d’Abomey, inscrites dans le cadre du Programme d’Assainissement Pluvial des Villes Secondaires (PAPVS).

Un investissement pour des infrastructures résilientes

En effet, cette demande de fonds s’inscrit dans un effort régional plus large visant à renforcer les infrastructures d’assainissement des principales villes du Bénin. Le projet concernant Bohicon et Abomey, d’un montant total de 64 222 598 440 FCFA, comprend notamment la construction de collecteurs d’eau pluviale, l’aménagement des voiries ainsi que la réalisation d’ouvrages connexes pour prévenir les inondations récurrentes.

La Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT) supervisera les travaux. En tant qu’autorité contractante, SIRAT a informé les deux bailleurs que l’ouverture des dossiers des soumissionnaires éligibles, qui répondent aux qualifications requises pour l’exécution des travaux dans les deux villes, aura lieu le 22 novembre 2024. Une fois les deux lots du marché attribués, ils lanceront les travaux, qui dureront 30 mois pour chaque ville.

Une réponse aux défis des inondations et de la mobilité urbaine

Pour rappel, le PAPVS ne se limite pas à Bohicon et Abomey. En effet, ce programme à l’échelle nationale concerne également plusieurs autres villes béninoises, telles que Porto-Novo, Abomey-Calavi, Ouidah, Sèmè-Kpodji, Parakou et Natitingou. Ces localités, particulièrement exposées aux inondations, bénéficieront d’infrastructures modernisées pour réduire l’impact de ces catastrophes sur la population et l’économie locale.

De plus, ce programme ambitionne également d’améliorer la circulation des biens et des personnes dans ces centres urbains, facilitant ainsi les échanges commerciaux et stimulant l’activité économique. Par ailleurs, la réduction de la prévalence des maladies hydriques liées aux inondations figure parmi les bénéfices attendus, renforçant ainsi la résilience sanitaire des populations locales.

Le coût total du programme s’élève à 278,2 milliards de FCFA. Ce financement repose sur une collaboration entre plusieurs partenaires financiers. En premier lieu, la Banque européenne d’investissement (BEI) contribue à hauteur de 26 %. Ensuite, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) finance 7 % du projet, tandis que la BAD et le Fonds spécial AGTF apportent 55 % du financement global. Enfin, le gouvernement béninois, via le budget national, couvre les 12 % restants.

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