Santé, Bénin – Dans le cadre du projet d’aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (section Djougou-Péhunco-Kérou PK 183+980), l’État béninois s’apprête à commander quatre ambulances médicalisées à destination des villes de Djougou, Péhunco, Kérou et Banikoara.
Cette acquisition, incluse dans la composante C du projet d’aménagement de la section Djougou-Péhunco-Kérou, a pour but de renforcer non seulement la sécurité routière mais aussi d’améliorer les soins d’urgence dans cette région.
Une enveloppe de 245 millions de FCFA pour l’achat des ambulances
Selon nos informations, la Banque Africaine de Développement (BAD) a récemment approuvé le décaissement de 245 093 750 FCFA, conformément à l’accord de prêt numéro 2000200003551 du 18 janvier 2019, pour financer intégralement cette acquisition. L’autorité contractante du projet, la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT), recevra les fonds et se chargera de l’achat. Ces ambulances médicalisées viendront pallier un déficit important dans la gestion des urgences dans ces localités, notamment en cas d’accidents ou de transferts médicaux nécessitant une intervention rapide.
D’après une source proche du dossier, la commission d’ouverture et d’évaluation des offres de la SIRAT se réunira le 12 novembre 2024 pour examiner les propositions des fournisseurs intéressés. L’autorité contractante prévoit d’annoncer le choix du prestataire d’ici la fin du mois de novembre 2024, ce qui ouvrira la voie à la livraison de ces équipements essentiels.
Des travaux qui progressent
Le projet d’aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, financé par la BAD, le Fonds Africa Growing Together (AGTF) et l’Union Européenne via l’AITF, est en cours depuis janvier 2019. Il a pour objectif de faciliter les échanges commerciaux en améliorant l’accès aux bassins de production agricole.
Selon un rapport publié en juin 2024, l’équipe en mission du bailleur a constaté une progression des travaux de bitumage, malgré certains retards. Actuellement, le taux d’exécution global atteint 20 % pour les trois lots concernés. Si le lot 1 accuse un léger retard avec un avancement de 11 %, les lots 2 et 3 avancent à des rythmes plus soutenus, avec respectivement 19 % et 37 % de réalisation. Les contraintes climatiques et logistiques ont principalement causé les retards, mais malgré ces difficultés, les autorités et les partenaires financiers maintiennent leur détermination à achever le projet. Le taux global de décaissement des fonds s’élève à 16,82 %, tandis que le taux d’engagement atteint 51,37 %, traduisant une forte mobilisation des ressources financières pour mener à bien ces travaux.