Fonction publique, Bénin – Le gouvernement béninois a fixé à 106 774 le plafond d’autorisations d’emplois pour 2025, enregistrant ainsi une augmentation de 3,3 % par rapport aux 103 379 postes autorisés en 2024. D’après le rapport de présentation du projet de loi de finances, l’exécutif exclut toutefois certaines catégories d’agents publics de ce calcul, notamment les aspirants au métier d’enseignant (AME).
Cette hausse de 3,3 % répond à une double nécessité : d’une part, compenser les départs à la retraite et, d’autre part, renforcer les ressources humaines dans des secteurs stratégiques. Les domaines de l’éducation, de la santé, de la défense, de la justice et de la sécurité publique bénéficieront donc en priorité de ces nouveaux recrutements, visant à garantir la continuité et l’efficacité des services publics en 2025.
Des exclusions ciblant les personnels temporaires
Certains personnels temporaires ne sont toutefois pas inclus dans ce plafond d’autorisations d’emplois. Ainsi, les AME, qui selon le rapport du projet de loi de finances ne devraient pas remplir toutes les conditions d’intégration d’ici fin 2025, demeurent exclus. De même, les agents de santé recrutés directement pour les collectivités locales ainsi que les bénéficiaires du Programme spécial d’insertion dans l’emploi (PSIE) ne figurent pas dans ce plafond.
À noter que le plafond des autorisations d’emplois, exprimé en Equivalent Temps Plein (ETP), représente un levier stratégique central pour la politique publique. En parallèle des crédits budgétaires, il permet de définir les ressources humaines nécessaires à la mise en œuvre des programmes prioritaires de l’État. Chaque ETP représente une unité de travail à temps plein, reflétant le nombre d’agents mobilisés pour le bon fonctionnement des institutions, des ministères et des services de l’administration centrale.